En quête

Comment la jeunesse fait-elle son deuil ?


Une annonce. Un cataclysme. La maladie du père.

Comment faire le deuil de ce qui a été et ne sera plus ?

Des émotions en pagaille,

Un vide vertigineux :

Les enfants perdent la tête.

Ils se posent des questions. Cherchent surtout des réponses.

Pour tenter d’accepter l’impossible.

Et (ré)apprendre à vivre.


UN, DEUX et TROIS apprennent la maladie de leur papa. Ce bouleversement vient compliquer la relation que chacun.e entretient au monde, aux autres et à soi-même.

Qui suis-je si je ne suis plus dans l’esprit de mon propre père ?

Comment je fais pour me remettre d’un truc pareil ?

C’est ce qu’il et elles tentent de comprendre, à leur manière, entre joyeuses réminiscences et douces confidences.

Dans l’ombre, rôde une créature excentrique, véritable diva à l’humour noir et au cynisme délicieux, la mortelle et irrésistible CALAVERA.

Nous expérimentons tous.tes les ruptures depuis l’enfance : la naissance, la trahison
du Père Noël, la séparation du doudou, les amitiés qui vont et viennent, les dépits
amoureux, les proches qui s’éteignent… que de maux, inhérents à l’existence, dont
en fin de compte nous ne parlons pas beaucoup. Il est temps de briser ce silence.
Assumer nos peurs et nos maux, c’est choisir d’embrasser notre humanité.

Briser la glace, c’est aussi briser le « quatrième mur », l’illusion d’une séparation entre
comédien.ne.s et spectateur.trice.s. En quête est née de la nécessité de cette
rencontre humaine et palpable. Le besoin de s’adresser à l’autre, ici et
maintenant, dans ce lieu sacré, pour convoquer à la fois l’intime et l’universel.

Sarah Battistella

Au milieu de la famille, apparaît CALAVERA. Hommage à la culture
mexicaine qui fête joyeusement ses morts, elle est l’incarnation de la
Mort qui rôde. Celle-ci n’est plus terrifiante et malveillante, au contraire, elle
apparaît drôle et exubérante. Un brin philosophe, elle commente l’existence
humaine avec distance, telle une narratrice omnisciente et effrontée. Ses
interventions remarquées (et attendues) créent une atmosphère particulière, dans
laquelle le rire jaillit tout à coup et apparaît, non comme une échappatoire – on
ne peut échapper au tragique – mais comme un moyen de résilience :
dédramatiser la mort et poétiser les maux, pour les transcender.


En quête est écrit et mis en scène par Sarah Battistella

assistée de Chantal Pétillot

avec les comédiens et comédiennes

Elsa Goulley

Elsa débute la musique et le théâtre à cinq ans, mais ce n’est qu’après une formation en classe préparatoire littéraire qu’elle se décide à quitter Bordeaux pour Paris. En parallèle d’un master en études littéraires à La Sorbonne, Elsa intègre le conservatoire du Grand-Orly Seine Bièvre et en ressort diplômée en 2021. Elle joue dans L’Identité des cendres de Patrick Goujon sous la direction de Frédéric Merlo ainsi que sous la direction de Pauline Sales. En parallèle du conservatoire, Elsa devient membre du collectif Les Nuagistes. Elle y écrit, compose et joue, notamment en 2020 où ils créent une forme de théâtre de rue en trois épisodes de Roméo et Juliette intitulée Le Parterre de Vérone spécialement adaptée pour les fenêtres et balcons. En 2022, elle fonde avec des anciens membres des Nuagistes la Compagnie Les Fleurs de bonne volonté qui accompagne les jeunes auteurs-metteurs dans leurs projets. En 2023, elle joue dans la création de Floriane Royon, Débuts, au Lavoir moderne parisien. Elle montera aussi sa première pièce Qui nous sommes.


Simon Quintana

Simon commence le théâtre très jeune au cours particulier de Pierre Charabas dans la ville d’Orthez, en parallèle d’une formation de musique et d’accordéon. Il intègre les cours Florent en 2016. Il y suit des cours d’improvisation, de masque, de corps en jeu et de technique vocale. Ces dernières années, il joue sous la direction de Brunelle Lemonier dans Gardarem, de François Tardy dans Hier encore, Ces gens-là, Les années 80, de Stéphan Hoersen dans Le Testament du père Leuleu, et de Marie Lecoq dans La traversée en pirogue et Un tramway nommé désir.

Quentin Kelberine

Diplômé du Cours Florent en 2016, Quentin est cofondateur du Collectif « La Capsule » et du Collectif « La Compote », au sein desquels il joue et met en scène. Il a interprété notamment Chris dans Les Idiots de Claudine Galéa mis en scène par Théa Petibon, Un Bouffon du PAF dans Strip Tease 419 mis en scène par Paul Lourdeaux, Les frères Grimm dans Les Contes de Grimm mis en scène par Stéphanie Tesson. Professeur aux Cours Florent depuis 2016, il attache une importance particulière à la notion d’artiste-pédagogue.


Sarah Battistella

Sarah se forme au Cours Florent jusqu’en 2018. Elle y découvre l’improvisation, les masques et le clown, qui seront de grandes révélations dans son parcours. En 2019, elle est nommée dans la catégorie « meilleure actrice », à la cérémonie des Jacques de l’école. En 2019, elle est assistante à la mise en scène de Timothée Leuba. Elle s’occupe de la direction d’acteurs de l’Ecume des Jours par la compagnie Les Joues Rouges jusqu’en 2020. Sarah fait aujourd’hui partie de la compagnie Mama Luna, avec laquelle elle a co-écrit, co-mis en scène et joue la création MEDUSE. Elle fait également partie de la Compagnie Arborescent.e.s : elle joue dans Détritus, création collective, et Sauvage de Marine Giraudet. En 2020, elle achève l’écriture de sa première pièce autobiographique, En quête, qu’elle met en scène à partir de 2022 et dans laquelle elle joue son propre rôle.


Création musicale originale de Cœur Qui Bat

Lucien Hubert est un jeune musicien d’origine normande. Il débute en animant des soirées en tant que DJ et en produisant ses propres morceaux. Les premiers sortent en 2015 sous le nom de scène VXNUS, comme le remix de Stereo du groupe Elephanz, les titres Dea Amoris, O Gloria ! ou encore Teknivore. Il compose et produit la bande son du court-métrage Mirage, réalisé par la Bécane Rose, sur lequel il est également ingénieur du son et monteur. Il consacre ces dernières années à son métier de développeur web et décide en 2020 de reprendre un nouveau projet musical, sous le nom de Cœur Qui Bat. Lucien compose sa première bande son pour la scène avec En quête.


En quête apporte un regard jeune, sensible et plein de fougue, sur notre perception du deuil et de l’existence. En pensant à la mort prochaine de leur père, c’est bel et bien à la vie que les trois protagonistes s’accrochent éperdument.

Durée du spectacle : 1h20


REPRESENTATIONS

Du 25 au 28 mai 2022 au Théâtre de la Jonquière, Paris XVII

Du 8 au 12 février 2023 au Lavoir Moderne Parisien, Paris XVIII

Du 14 au 17 avril 2023 au Local, Paris XI


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